Prenons le temps de parler des libertés que nous nous refusons à nous-mêmes, chaque jour, et souvent inconsciemment.
Ce n’est pas parce que je suis libre de sortir que je reste dehors tout le temps.
La liberté c’est aussi avoir le choix de sortir ou non.
Évidemment, la Liberté avec un grand « L » est importante et il ne faut pas arrêter le combat afin de l’obtenir pour toutes et pour tous. Mais je laisse pour un instant cette Liberté de côté et j’ai envie d’explorer :
« Où est-ce que je brime ma liberté d’être moi-même ? »
Cette liberté dont Virginia Satir nous parle dans son poème Les Cinq Libertés.
Je parle ici de toutes les fois où je m’autocritique et m’empêche de m’exprimer pleinement, car conditionné·e par ce que j’ai appris, en grandissant :
Tous ces moments où j’ai l’impression de devoir taire une partie de moi par peur de ne pas être accepté·e. Triste, non ?
Virginia Satir propose un modèle pour explorer les communications qu’elle qualifient de congruentes.
Une communication congruente doit prendre en compte les trois choses suivantes :
L’utilisation de ce modèle peut nous permettre de choisir quand et quoi exprimer d’une manière respectueuse de moi, de l’autre et du contexte grâce à ces trois interrogations :
Tout d’un coup, le fait d’exprimer ce qui est présent pour moi peut devenir un choix. Un choix que je fais en toute conscience au lieu de simplement suivre de vieilles règles ou de me laisser bloquer par mes peurs. Et, important, un choix qui respecte aussi la sagesse des apprentissages du passé.
Petit à petit, je commence à me poser ces questions plus fréquemment, je me permets de plus en plus d’exercer ma liberté d’expression, je choisis de le faire de plus en plus souvent. C’est un processus qui s’apprend, qui s’apprivoise.
Et je présente de plus en plus souvent une personne authentique au reste du monde. Je suis de plus en plus moi-même en m’exprimant. N’est-ce pas là, la Liberté que nous recherchons toutes et tous?